Pour la re-municipalisation de l’eau à la Roche-sur-Yon

LCR, PCF, Comité pour un parti ouvrier indépendant, ATTAC Vendée

La Roche sur Yon, le 19 mai 2008

Communiqué de presse

Pour une gestion publique de l’eau et de l’assainissement

Le contrat qui lie la ville de la Roche sur Yon au délégataire (VEOLIA) arrive à échéance en juin 2009 or celui-ci doit être dénoncé par la municipalité au moins 1 an avant la fin du contrat. Une demande d’audience auprès du Maire a d’ores et déjà été déposée. Actuellement, l’eau est gérée par Veolia (ex Générale des eaux) depuis 1936. Cette multinationale réalise des profits colossaux au détriment des usagers. Le rapport Tavernier de l’Assemblée Nationale montre que la délégation du service public de l’eau est plus chère de 23 à 44% que la gestion publique. Nous estimons que la marge de Veolia sur la distribution de l’eau potable à La Roche sur Yon est supérieure à 60%. Par ailleurs, suite à une étude réalisée en 2006 par la société BETURE CEREC, les canalisations du réseau et les usines sont dans un état défectueux.

Pour notre part, nous pensons qu’une gestion publique est mieux à même d’assurer la pérennité et la répartition de ce bien commun. Elle peut garantir l’accès à l’eau pour tous les habitants, quelques soient leurs revenus. Une gestion publique permet :
  une gestion transparente,
  la maîtrise totale du prix et son abaissement
  un meilleur entretien de l’équipement (réseaux et usines ne subissant pas les contraintes du profit maximal imposées par les actionnaires d’une société privée).

Nous appelons le citoyen yonnais à se mobiliser le 24 mai devant la mairie à 10 h 30, quelques jours avant le conseil municipal, pour réclamer :

 la dénonciation du contrat avec Veolia et réclamer une gestion publique de l’eau et de l’assainissement par la création d’une régie municipale avec la possibilité pour le personnel de Veolia de la rejoindre sans perte d’avantages acquis.

 demander au Maire de la Roche sur Yon de rendre publique l’étude réalisée sur la gestion de Veolia, un état des frais de remise en état des réseaux à charge de Veolia ainsi que la position de la municipalité sur la gestion de l’eau à venir.